Alors, pour le deuxième été de notre belle Voiture Jaune, nous avons repris la route, accompagnés de Fiona et Peter Pan, comme l’an passé. Objectif : un road trip de dix jours dans le nord de l’italie.
Les préparatifs 2018 furent bien plus légers, notre matériel est en bon état et complet, je suis devenue une pro de la valise légère, et notre expérience précédente nous a aidé à faire le tri côté nourriture. Adieu, riz, pâtes crues, épices et bouillon. Cette année, on se contente d’emmener notre premier repas, des céréales, de l’origan et du paprika. Et quelques boissons, évidemment. Après une vérification minutieuse de la voiture (eau, huile, liquide de freins, …) et une super séance de cinéma en famille (Indestructibles 2, on vous le recommande !), nous embarquons dimanche matin, vers notre première étape, Mulhouse.
Pourquoi partir un dimanche matin ? Les routes étaient saturées samedi, et ça me stresse vraiment. En partant après tout le monde, on profite de routes dégagées et, pour la partie française, sans camion, sereinement. Notre plus long temps dans un encombrement, c’était la station essence de Capellen : 40 minutes dans les files pour faire le plein de diesel ! Notez, ça vaut la peine : le carburant était à 1,52€ à Barvaux, à 1,60€ en France et à 1,12€ seulement au Luxembourg !
Nous avons donc passé les heures les plus chaudes à l’abri dans la Voiture Jaune et sa clim efficace, et sommes arrivés à Mulhouse en milieu d’après-midi, en mode décontracté, prêts à profiter de toute la beauté que nous promet ce voyage.
Le centre ancien de Mulhouse est piétonnier. De nombreux parkings permettent de se garer au plus près de la place de la Réunion, où se trouve l’hôtel de ville, et le gothique Temple Saint-Etienne. Ancienne église catholique, Saint-Etienne fût convertie au protestantisme dès les premières heures de celui-ci. Toutefois, conscients de la valeur patrimoniale des vitraux qui datent du 16e siècle, les notables de l’époque ont conservé la bâtisse avec grand soin.
L’hôtel de ville date également du Moyen âge, comme en attestent ses façades et sa superbe salle des mariages,autrefois salle du Conseil.
Nous avons ensuite tenté une balade dans la ville. C’est la première fois que je visite une ville aussi déserte ! Hormis quelques rares terrasses, et les musées gratuits, tout est fermé, et il n’y a pas un humain en rue. D’accord, il fait chaud… mais là, on dirait Namur ! C’est dommage : les ruelles sont sympas, il y a des bacs d’herbes aromatiques à la place des traditionnels bacs de fleurs, des fresques de ci de là, et partout des clins d’oeil à l’histoire de la ville.
Vers 18h, nous prenons le chemin du camping municipal, situé à 1 km à peine du centre ancien. Point positif : il offre de grands emplacements ombragés, et une piscine que les jeunes s’empressent d’aller tester. Point négatif : un des points sanitaires est hors service, et cela nous oblige à prévoir les besoins urgents avec 10 minutes d’avance… Pas cool !
Après un repas léger, et une incontournable partie de Uno, nous avons sonné l’extinction des feux, dans la tente «black and fresh» pour les ados, et dans la Voiture pour nous.
Cette année, nous avons opté pour des draps de coton frais, en lieu et place du sac de couchage. Quand il fait chaud, ce petit ajustement textile est d’un grand confort !
Au petit matin (8h, c’est honorable), nous avons constaté avec joie que ma mixture maison d’huiles essentielles anti-moustique est efficace !
Recette : huile d’amande douce, essence de citronelle, de lavande et d’eucalyptus citronné.
Après un petit déjeuner paisible à l’ombre, on remballe (30 minutes chrono) et en route pour Côme et son magnifique lac, au bout d’une étape de 350 km dans les montagnes suisses et italiennes. Andiamo !
Pour faire le plein et éviter les longues files à Capellen ou Berchem (sortie du Luxembourg vers Metz), le mieux est de prendre la première sortie une fois au Grand-Duché (Windhof) et de prendre à droite. Après 2-3 km vous arrivez à un rond-point où il y a une station Total. Le temps d’attente est très faible …