Qui dit Memphis, dit Elvis Presley. On visite Graceland ce matin. Même si à la base, je ne suis pas fan, la visite est intéressante, bien foutue et assez complète: les pièces sont restées « en l’état ». On déambule entre cuisine, salon, salle de détente, bureau. On découvre sa salle de cinéma, le billard… La collection de disques d’or est également présentée sous nos yeux. L’esprit vagabonde et tente de s’imaginer comment était la vie à l’époque. Comment Elvis interagissait-il avec ses amis, sa famille? Et Priscilla et Lisa Marie? Quelle était la pression subie (ou pas) par Elvis, avec le fameux Colonel Parker? La manière dont il a vécu, ses changements physiques jusqu’à la mort. On termine d’ailleurs cette première partie par la tombe du chanteur, où l’on constate que ses fans sont encore nombreux. Les gerbes en témoignent! On traverse ensuite la route pour découvrir musée et avions du King. J’avoue avoir ressenti une certaine émotion face à la célébrité atteinte par le King, puis la déchéance de l’enfant de Memphis, la vie qui lui échappe jusqu’à la mort en 1977…
Après-midi, le groupe se divise. Carsten et moi visitons la fabrique de Gibson (guitares). Une fois de plus, visite intéressante, même pour quelqu’un qui n’y connait rien à la musique. On assiste en live aux différents processus et étapes de fabrication des célèbres guitares. Par la suite, avec Jeff (notre trekleader) cette fois, je prends la direction de la célèbre pyramide de Memphis. Je croyais voir l’antre des Grizzlies (NBA). Pas de chance, ils ont déménagé au FedexForum. Dingue. La pyramide a à peine 15 ans, et elle est déjà désertée. Pure folie… Quand on pense à nos stades centenaires!
On continue la journée par une attraction assez dingue, évoquée dans de nombreux guides. Je veux parler des canards du Peabody Hotel. Sachez donc qu’il y a une fontaine au rez-de-chaussée de cet hôtel, au milieu du lobby. Et dans cette fontaine barbotent quelques canards. La tradition veut qu’à onze heure du mat’ et 17h, ils empruntent l’ascenseur. On a vérifié et c’est la réalité. Tout ça sur les pas du Duck Master de l’hôtel, et devant les caméras de TV. Vive la tradition!
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